FRANCE Jeudi 25 Avril 2024

Drapeau Ouzbekistan







OUZBEKISTAN - ACCUEIL




Bienvenue en Ouzbekistan.

En Asie Centrale, l'Ouzbekistan est situé sur les routes de la soie, ce qui en a fait tout au long de l'histoire une zone privilégiée de contacts entre les grandes civilisations mondiales chrétienne, islamique et bouddhiste.
Entre Chine, Inde, Perse et Europe, l'Asie Centrale demeure une terre mystérieuse riche de villes caravanières de la Route de la Soie, de villes du commerce de l'ambre et de la fourrure, et de villes rayonnantes où se croisèrent toutes les religions du monde médiéval.
On peut découvrir dans les enceintes de ces cités mille légendes qui continuent de nous fasciner !


Sommaire Ouzbekistan




VOYAGE 2017





Parcourez ou revisitez ce beau voyage...


Ouzbekistan Programme 2017




LANGUE OUZBEK





La langue officielle est l'Ouzbek, mais dans l'ensemble du pays le Russe est la langue la plus parlée sauf dans quelques zones très reculées du pays.
L'ouzbek appartient à la famille des langues turcophones, tout comme le kirghize, la kazakhe ou le turkmène.
Citons comme autres langues parlées : le tadjik à Boukhara, à Samarkand et dans les monts Nourata ; le kazakh près du lac Aydar Kul et dans le désert ; le karakalpak en Karakalpakie...
Au total, près d'une centaine de langues cohabitent en Ouzbékistan.
Vous trouverez un mini lexique dans la partie Langue Ouzbek de notre livret de voyage en 2017.
Au début du XXe siècle, les langues turciques (dont évidemment le turc) s'écrivaient comme le persan avec l'alphabet arabe, c'est-à-dire dans l'écriture sacrée de l'islam.
Les tentatives menées à partir de 1878 par le pouvoir central russe pour les écrire avec l'alphabet cyrillique n'avaient eu que peu d'impact. Elles étaient limitées aux administrations et aux établissements scolaires dépendant de l'Etat et de toute façon, la très grande majorité de la population (plus de 90 % sans doute) était analphabète.
Actuellement, l'écriture Ouzbek se fait avec l'alphabet Latin.

Ecriture Ouzbek Diaporama

Ecriture Ouzbek en Images




REFLETS OUZBEKISTAN





Vous trouverez ici quelques images qui je pense donnent envie d'aller se rendre compte sur place !


BOUKHARA



Boukhara Detail Decor Majolique

Boukhara est une ville d'Ouzbékistan, au centre-sud du pays, située sur le cours inférieur de la rivière Zarafshan, au milieu d'une oasis, à la limite orientale du désert de Kyzyl Kum et à environ 230 km à l'ouest de Samarcande.
La légende attribue la fondation de Boukhara à l'antique roi-héros iranien Syavouch.
c'est une cité médiévale d'Asie centrale Sur une des routes de la soie, qui fut du temps de sa splendeur surnommée la " Perle de l'Islam ".
Véritable ville musée, Elle vous captivera grâce à ses nombreux monuments, mausolés, minarets, mosquées, medersas, bazars commerciaux, coupoles marchandes, caravansérails et marchés typiques...

Boukhara Diaporama

Boukhara en Images


FERGHANA VALLEE



Fergana Assiettes Decor Floral et Geometrique

La vallée de Ferghana longue de 300 km est une région agricole fertile arrosée par le fleuve Syr-Daria. Elle est située à l'Est de l'Ouzbekistan, mais comprend aussi le Sud du Kirghizistan, et le Nord du Tadjikistan.
Cette vallée est presque entièrement fermée de chaînes montagneuses dont certains sommets dépassent de loin les 5000 mètres d'altitude.
Elle est soumise à un climat continental chaud l'été et relativement froid en hiver.
La faune de la vallée de Ferghana est relativement pauvre, mais on trouve fréquemment Des espèces telles que le hérisson oreillard, la tortue des steppes, et nombre d'espèces de rongeurs ou de lézards. Pour les oiseaux citons les aigles, les faucons, les canards mais aussi des tourterelles,des différentes sortes de guêpiers, ainsi que l'étourneau roselin, la huppe fasciée, le rossignol et de nombreuses espèces de passereaux dont plusieurs espèces de loriots.
En ce qui concerne les poissons on trouve des silures, des schizothorax, des barbeaux et des carpes.
Enfin il n'est pas rare de rencontrer des scorpions, des araignées comme les tarentules, les solifuges et la veuve noire...
Vallée très riche mais peu visitée, On y cultive du coton, des arbres fruitiers (abricotiers, cerisiers, mirabelliers, pêchers, poiriers, pommiers, pruniers...)

Fergana et Alentours Diaporama

Fergana et Alentours en Images


KHIVA



Khiva est située au nord-ouest de ce pays dans une oasis à la porte du désert de Karakoum. Elle a fêté ses 2.500 ans en 1997.
C'est une ville rempart, moyenâgeuse, une citadelle dont les archéologues datent la fondation au IIIème siècle avant J.C.
Cette ville est l'une des plus grandes d'Ouzbékistan et à la particularité d'offrir deux parties :
une ville intérieure, Itchan-Kala, entourée de murailles de fortification, et une ville extérieure, Ditchan Kala.
Ses 2.200 mètres de murailles intactes forment Kounya Ark, "la vieille citadelle" et limitent la ville intérieure.
Khiva, dernière capitale du Khorezm, offre l'apparence d'une ville en parfait état, telle qu'elle était entre le XVIIIème et le début du XXème siècle. Elle est réputée non seulement pour ses monuments historiques uniques, mais aussi pour un ensemble architectural parfait.
On peut encore admirer la tour Ak Sheik Bobo, datant du XIIème siècle mais aussi bazars, mosquées, harem, madrasa, et mausolée de Sayed Alaouddine.
Incontournable le marché traditionnel qui en été comme en automne offre à la vue des dizaines et des dizaines d'étals de fruits frais et secs (pêches, abricots, prunes, pommes, cerises, fraises, framboises, mûres, kakis, poires, grenades, raisins, figues, ...), mais aussi fromages, poissons, viandes, ainsi qu'un grand bazar plutôt consacré aux tissus et à l'artisanat ouzbek.

Khiva Diaporama

Khiva en Images


MARGHILAN



Marguelan en Uzbek, se situe à 487 mètres d'altitude et à l'Est du pays dans la vallée de Ferghana. Elle est à 12 km au nord-ouest de Ferghana et à 223 km au Sud-Est de la capitale Tachkent.
Selon une légende, cette cité aurait été fondée par Alexandre le Grand. S'arrêtant pour déjeuner, on lui donna du poulet (murgh en persan) et du pain (nan en persan), de là le nom de cette ville.
Ce fut une étape important de la route de la soie et les marchands de Marguilan furent les principaux acteurs du commerce en Asie centrale.
La ville abrite la plus grande fabrique de soie traditionnelle d'Ouzbékistan, l'Usine de soie Yodgorlik, qui emploie plus de 2 000 personnes. Tout y est fait de manière traditionnelle, pour une production annuelle de quelque 250 000 m2 de tissu de soie de première qualité (en 2015).

Marghilan et Alentours Diaporama

Marghilan et Alentours en Images


NOUKOUS



Noukous Centre Ville

C'est la capitale de la République du Karakalpakistan, elle est située à l'ouest de l'Ouzbékistan, à 810 km de Tachkent.
Noukous est l'ancienne porte d'accès à la mer d'Aral, et est surtout connue pour ses deux principaux musées :
Le Musée Igor Savitsky qui rassemble une collection de tableaux modernes d'artistes russes de la période 1918-1935, emmenés loin de Moscou par le conservateur Savitsky, qui permit d'éviter leur destruction voulue par Staline.
Le musée d'État du Karakalpakistan qui présente le patrimoine archéologique de la région.

Noukous et Environs Diaporama

Noukous et Environs en Images


NOURATA



Nourata Source Tchachma Vue Generale

A 490 mètres d'altitude dans la province de Navoï, cette ville Ouzbek est située à 314 km au sud-ouest de Tachkent.
Nourata est connue pour sa source d'eau, considérée comme une eau sacrée par les musulmans, et pour les ruines d'une forteresse construite par l'armée d'Alexandre le Grand.
Des poissons, considérés comme sacrés, nagent dans les différents canaux où se propage l'eau émanant de la source.

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Nourata en Images


OURGUENTCH



Elle est la capitale administrative de la province de Khorezm et est située au Sud de la mer d'Aral, à 725 km à l'ouest de Tachkent et à douze kilomètres à l'ouest des bords de l'Amou-Daria.
Sa création remonte à 1576, lorsque le fleuve Amou-Daria déviant brusquement de son cours assécha la ville antique de Kounia-Ourguentch (de nos jours au Turkménistan) faisant fuir ses habitants.
La ville actuelle d'Ourguentch est caractérisée par son architecture soviétique avec des grandes avenues, sa place centrale et des immeubles et édifices souvent décorés de motifs représentant la plante du coton. Avec son aéroport, c'est la porte d'accès à Khiva.
N'ayant pas visité la ville, nous ne disposons pas de photographies...


RICHTAN



Richtan Plat Ceramique

A l'Est de l'Ouzbekistan, cette ville, l'une des plus anciennes de la route de la soie est située à 470 mètres d'altitude dans les contreforts des monts Alaï, province de Ferghana et au Sud-Ouest de la vallée.
Richtan est l'un des foyers les plus célèbres de la production de céramique en Ouzbékistan dont le travail, selon la tradition, a été introduit au XIIe siècle, en s'appuyant sur une riche veine d'argile de qualité que l'on trouve dans le sous-sol à environ 1,5 m de profondeur . En plus de l'argile, les artisans de Richtan utilisent du quartz et d'autres minéraux que l'on trouve dans les montagnes environnantes.
La décoration typique des poteries locales se compose de lignes bleues et grises connues sous le nom d'Iskor.

Richtan Diaporama

Richtan


SAMARKAND



Samarkand Embleme.jpg

Ville située à l'extrême est de l'Ouzbékistan, carrefour de cultures et riche en monuments historiques, capitale de la province du même nom, la flamboyante Samarkand installée sur la Route de la soie, entre la Chine et la Méditerranée a été une des plus grandes cités d'Asie centrale.
Historiquement, Alexandre le Grand conquiert Samarcande en 329 av. J.-C. et les Grecs connaissent la ville sous le nom de Maracanda.
A signaler, le site archéologique d'Afrasiab, au nord-est de Samarcande qui a été fouillé par la mission archéologique franco-ouzbèke de Sogdiane (MAFOUZ).
Samarcande devint en 1369 la capitale de Tamerlan, qui y rapportera de Perse les restes supposés du prophète Daniel.
Les monuments édifiés par les Timourides (descendants de Timur Lang ou Tamerlan) font la gloire de la cité.
Ulugh Beg (1394-1449), petit-fils de Tamerlan, prince et astronome, y fait construire un observatoire où il mène des travaux de grande qualité.

Samarkand et Environs en Diaporama

Samarkand et Environs en Images


TACHKENT



Tachkent Centre Ville

C'est la capitale de l'Ouzbekistan, Située à l'Est du pays, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière Kazakh.
Son nom signifie "Citadelle de Pierre" en Ouzbek.
L'horaire local à Tachkent est +5 heures par rapport à UTC/GMT.
Le climat de Tachkent est continental, avec un hiver relativement doux (sauf quelques courtes périodes de froid au-dessous du zéro), habituellement peu neigeux et un été aride avec des pics de chaleur dépassant les 40 °C (période dite de chilla entre fin juillet et début août).
Plusieurs sites historiques entourent la ville et datent d'environ 2200 ans au moins et place Tachkent comme un point d'attache important du commerce et de l'artisanat sur les itinéraires de caravanes de la route de la soie.
L'actuelle Tachkent fut aussi le pôle principal du Zoroastrisme jusqu'au VIIIe siècle puis remplacé par l'Islam.
La ville de Tachkent est très célèbre pour ses superbes marchés couverts pittoresques et vivants, les bazars (bozorlari en ouzbek) dont les plus connus sont Oloy (Alaïski), Chorsu, Farhod (Farkhadski), etc. Ils offrent aux regards des étalages abondants de grenades, de raisins, de fruits secs, d'épices parfumées, de pommes et de poires, de tomates géantes ou de kakis.
La capitale ouzbèke est une ville très verdoyante, une véritable oasis fortement aérée, et située entre les montagnes de Tchimgan et les vallées irriguées du Tchirtchik et du Syr-Daria. Tachkent est au coeur d'une vaste région agricole : la ville est entourée de plantations de coton, de jardins fruitiers et de vignobles.

Tachkent en Diaporama

Tachkent en Images


TERSAK



A quelques kilomètres de Samarkande, situé au pied du Mont Aman Koutan, découvrez ici un petit village typique perdu au milieu des montagnes où les locaux sont ravis d'échanger avec nous dans notre langue grâce à l'école de français, la seule dans le village. C'est aussi un endroit idéal pour réaliser une belle randonnée pédestre dans la campagne environnante !

Tersak en Diaporama

Tersak en Images


ARTS ET TRADITIONS



  Danses :
Les danses du Khorezm sont les plus dynamiques, les danseuses portent aux pieds et aux poignets des grelots qui rappellent que la danse fut longtemps interdite et à l'époque, les pieds et mains des femmes qui s'y adonnaient étaient coupés. A Boukhara les danses sont plus élégantes et révèlent la grâce et la beauté féminine. A Ferghana les danses sont plus classiques, voluptueuses et légères. Les chorégraphies se font au son de divers types d'instruments comme tambourins, guitares à deux cordes...
Le chant et la poésie ont des places à part. Les femmes chantent beaucoup lors des fêtes. Les bakchi sont des chanteurs de poèmes qui véhiculent les histoires, les légendes et les traditions du pays. Leur importance est cruciale : les bakchi sont la mémoire orale de la population.

  Architecture :
Bien peu de bâtiments d'architecture pré-islamique du royaume de Khorezm ou des Sogdiens ont survécu aux terribles ravages des Mongols puis de Tamerlan. Seules quelques ruines plus ou moins identifiables témoignent des styles architecturaux du royaume de Bactriane ou de Sogdiane. A voir le mausolée d'Ismail Samani à Boukhara, d'architecture sogdienne utilisant le bois et la brique cuite, à la recherche d'une symétrie parfaite.
Les décorations murales de cette époque sont exclusivement obtenues à partir d'une imbrication raffinée des briques comme par exemple le minaret de Kalon, à Boukhara d'architecture sobre, mais délicate.
La ville de Khiva est un témoignage vivant de l'architecture du royaume de Khorezm, avec des maisons dotées de grands auvents destinés à lutter contre la chaleur et ici pas de séparation entre quartiers des hommes et des femmes, contrairement à l'architecture traditionnelle du reste du pays. Les sculptures sur bois, très présentes à Khiva, sont également un héritage de la tradition architecturale de Khorezm, qui a d'ailleurs imprégné les monuments construits quelques siècles plus tard à Khiva sous l'influence musulmane. Les mosquées y sont en effet dotées d'un auvent surmonté d'un toit plat, rappel de l'architecture locale.
L'époque de Tamerlan et de ses successeurs a constitué l'apogée de l'architecture islamique en Asie centrale. Les monuments de Tamerlan, que l'on peut notamment admirer à Samarkand et à Shakhrisabz, sont caractérisés par leur monumentalisme, leurs multiples minarets, leurs céramiques polychromes et l'utilisation fréquente de doubles dômes.

  Artisanat :
  Bijoux :
Les femmes du khan pouvaient être répudiées à tout moment, et, comme les nomades, elles portaient donc leurs richesses sur elles : dents en or, plusieurs robes et manteaux enfilés les uns sur les autres, mais aussi leurs bijoux, qui étaient censés les protéger. Les bracelets, boucles d'oreilles, diadèmes et pectoraux étaient en argent ciselé, dorés à l'or fin et incrustés de pierres semi-précieuses comme la cornaline, la turquoise, le corail, ou encore de perles et de rubis. Les jeunes mariées étaient couvertes de bijoux, comme dans les contes ! Diadème couvrant la coiffe de soie, elle-même ornée de pendentifs, bracelets, larges boucles d'oreilles, anneaux pour le nez, collier, amulettes et pectoral. Une devinette célèbre en Asie centrale : " Quelle est la plus belle mariée ? Celle qui ne peut se déplacer seule, car elle est trop chargée de bijoux.
  Céramique :
Sous les Timourides, l'art de la céramique atteignit son apogée. Lors de ses conquêtes, Tamerlan épargnait les meilleurs artisans et les ramenait à Samarkand, où ils venaient grossir les rangs des bâtisseurs. La nécropole de Shah-i-Zinda, à Samarkand, est la plus éclatante illustration des compétences et des innovations de ces artisans : tuiles émaillées polychromes, motifs peints sur ou sous la glaçure, mosaïques de fines pièces de céramique glaçurée taillées au ciseau, ou encore terracotta moulée, sculptée puis émaillée. Les secrets de fabrication et de glaçure étaient transmis de père en fils, chaque région possédant ses couleurs et ses motifs.
  Soie ikatée :
Dans les bazars d'Asie centrale, les soies ikatées sont progressivement remplacées par de pauvres imitations synthétiques importées de Chine. Au siècle dernier, les becassab et les soiries royales dites khan-Atlas de la vallée de Ferghana, de Samarkand et de Boukhara étaient parmi les marchandises les plus prisées des marchands russes. Après la révolution et l'arrivée des bolcheviks au pouvoir, les femmes " libérées " ainsi que les artisans étaient plus utiles dans les champs de coton que devant les métiers à tisser. Cet artisanat fut donc interdit, et les techniques ancestrales furent presque perdues. Il fallut attendre les années 1950 pour que les Soviétiques relancent la production des soieries de façon industrielle dans la vallée de Ferghana.
Aujourd'hui, il existe de nouveau des fabriques artisanales (dont celle de Yodgorlik, à Marguilan, et du tim Abdullah khan à Boukhara) qui utilisent les techniques traditionnelles de fabrication et vendent leur production. Les étoffes sont tissées à la main, les fils de chaîne sont colorés suivant un motif floral stylisé obtenu par réserves de ligatures avant le tissage. Les motifs des khan atlas sont inspirés de symboles ancestraux, à la fois géométriques et floraux, censés protéger du mauvais oeil : tulipes, poivre, pavots, papillons, queues de paon ou encore scorpions.
  Suzanis et Gulkurpas :
Les femmes passaient des années entières à broder d'immenses panneaux de tissu. Elles travaillaient de longues bandes qu'elles assemblaient par la suite. Les points de broderie les plus courants étaient le bosma (point satin), le yurma (chaînette), l'iroki (point de croix) et le khamdouzi (point satin double). A l'origine, les suzani et les gulkurpa étaient destinés à recouvrir le lit des jeunes mariés, pièces indispensables à la dot qu'apportait la femme à son mariage. Par la suite, ils furent utilisés comme panneaux muraux. Les symboles représentés variaient suivant les régions, mais avaient toujours un rôle protecteur. Sur les couvre-lits des jeunes mariés, l'arbre de vie était souvent représenté accompagné d'un coq. L'arbre était le symbole de fertilité, et le coq, celui qui annonce le soleil, la fin des ténèbres, et repousse les esprits malins. Un autre symbole se retrouve fréquemment dans les oï-paliak : le cercle, symbole zoroastrien de l'univers, inscrit dans un rectangle.
De même que pour les tissus ikatés, on retrouve dans les panneaux brodés tout un bestiaire stylisé d'animaux protecteurs contre le mauvais oeil : serpents, scorpions, grenouilles... Le musée du palais Sitora-i-Mokhi-Khosa, près de Boukhara, possède une importante collection de suzani et de gulkurpa dont certains sont de véritables chefs-d'oeuvre.
  Tapis :
Généralement, les tapis portent le nom de leur lieu d'origine, mais souvent aussi de leur lieu de vente. C'est le cas des boukharas, qui se vendaient au bazar, mais provenaient en général des tribus turkmènes. Boukhara était en effet un des plus grands centres de vente de tapis d'Asie centrale. La confection des tapis était réservée aux femmes et aux jeunes filles. Les techniques se transmettaient de mère à fille. L'enfant apprenait à tisser dès l'âge de 8 ans, et on considérait qu'il fallait 25 années d'expérience pour devenir une tisserande accomplie.
La couleur rouge, symbole de la fertilité et de la prospérité, était la plus utilisée, non seulement pour sa valeur symbolique, mais aussi parce que la garance, colorant naturel, pousse en quantité en Asie centrale. Le décor était composé d'un champ central, en général à médaillons, et de bordures. Les tapis les plus anciens ne possédaient jamais plus de trois bordures mais, au XIXe siècle, les tapis pouvaient en avoir jusqu'à 12. La qualité des tapis baissa dès la fin du XIXe siècle, avec l'apparition des colorants à l'aniline et l'augmentation du serrage obtenu en tassant la trame et le velours, et non en utilisant des fils plus fins. Les tapis perdaient ainsi la richesse des coloris naturels et leur souplesse. Les nomades devenant sédentaires et agriculteurs, la production a diminué et les traditions familiales se sont perdues, et les motifs symboliques ont progressivement été remplacés par des motifs purement décoratifs.

  Quoi ramener ?
Tapis, suzani, miniatures, couteaux, étoffes de soie... Le choix des souvenirs à ramener d'Ouzbékistan est particulièrement large et varié. Vous trouverez de l'artisanat de qualité à Ferghana, à Tachkent, ainsi que chez les nombreux artisans de Boukhara.
  Céramique :
Au départ utilitaire, la céramique traditionnelle est devenue décorative, avec ses objets finement travaillés. Assiettes, pots, vases, tout autant de chefs d'oeuvres que l'on peut retrouver un peu partout en Ouzbékistan, mais plus particulièrement à Richtan, dans la vallé de Ferghana.
Comme ailleurs, les potiers s'installent toujours où se trouve les bons filons d'argile. Ils sont également particulièrement savants sur tout ce qui permet d'obtenir les magnifiques teintes de leurs oeuvres. Pour ce faire, ils connaissent toutes les subtilités des minéraux et des plantes, et n'hésitent pas dans certains cas à faire venir des produits d'autres régions, voire de l'étranger. Tradition des routes de la soie oblige.
L'art de la majolique, que l'on retrouve sur presque tous les monuments religieux, permet un art subtil et détaillé à la fois. Les motifs sont presque toujours géométriques, tradition islamique oblige.

Arts et Traditions Ouzbeks Diaporama

Arts et Traditions Ouzbeks en Images


ART CULINAIRE



En Ouzbekistan, la gastronomie est plutôt faite à base de plats roboratifs en harmonie avec un climat souvent rude !
Les bouillons sont partie intégrante de la gastronomie Ouzbek.
Par exemple, la "chourpa", est une soupe de mouton composée avec de grands morceaux de viande de mouton, cuite avec des légumes frais : oignons, carottes. On en trouve également avec de la viande de boeuf.
Le Plov ou och, la version ouzbek du "pilaf", est le fleuron de la gastronomie locale. Il est principalement composé de viande bouillie, d'oignons, de carottes et de riz, avec en supplément des raisins secs, de l'épine-vinette, des pois chiches et parfois des fruits.
L'hiver et l'été influencent grandement la composition du menu de base.
En été, les fruits tels que les raisins, les melons, les abricots, les poires, les pommes, les cerises, les grenades, les citrons, les figues et les dattes abondent dans les bazars. Les légumes sont également nombreux, incluant des variétés assez rares comme les radis verts, les carottes jaunes et une douzaine d'espèces de citrouilles et de courges, en supplément des habituelles aubergines, poivrons, navets, concombres et tomates pulpeuses.
En hiver, les ouzbeks consomment beaucoup de fruits et légumes, des nouilles et des pâtes.
La viande de mouton est très appréciée et constitue une excellente source de protéine. Les moutons gras sont prisés non seulement pour leur viande et leurs graisses utilisées comme huile de cuisson, mais également pour leur laine.
Les viandes de boeuf et de cheval sont consommées en grande quantité, ce qui n'est pas le cas des viandes de chameau et de chèvre.
A signaler, le chachlik qui est une sorte de brochette constituée de six morceaux de viande et de gras, ou uniquement du gras de viande. Il peut s'agir de viande de mouton, de boeuf ou de poulet. Additionné d'un peu d'épice et de coriandre, les chachliks sont servis avec de l'oignon au vinaigre.
Un large éventail de pains avec ou sans levain constituent l'aliment de base de la majorité de la population. À chaque repas, du pain plat ou du naan, généralement cuit dans un four tandoor, est servi avec le thé. Certaines variétés sont préparées avec des oignons et de la viande, alors que d'autres sont garnies de graines de sésame ou de kalonji, une sorte d'épice.
Comme dessert signalons le gâteau aux noix (holvaytar).
Les boissons les plus courantes sont le thé vert, le thé noir, le thé aux herbes, la bière et la vodka.

Gastronomie Ouzbek Diaporama

Gastronomie Ouzbek en Images


Vues Diverses



En campagne ou en ville, de maisons en maisons court le mince tuyau jaune du gaz ce qui ne manque pas de nous surprendre et fait franchement tâche dans les vues !
Nous en profitons pour présenter ici quelques clichés inclassables...

Divers et Surprenant Ouzbekistan Diaporama

Divers et Surprenant Ouzbekistan en Images




NATURE EN OUZBEKISTAN





  Depuis le début du siècle, la diversité de la faune et de la flore a été réduite de moitié dans l'ensemble de l'Asie centrale, et l'espace couvert par les forêts réduit des 4/5ème.
La végétation d'Asie centrale reste néanmoins très variée, résultat de la multiplicité des reliefs et des fortes différences de température d'une région à l'autre.
On distingue plusieurs zones : les déserts, les steppes semi-désertiques, les vallées fertiles des contreforts du Pamir et de Ferghana, les forêts subtropicales des rives du Pianj et de l'Amou Daria, et les massifs montagneux.

  Déserts :
Les déserts et steppes désertiques qui couvrent les deux tiers de l'Asie centrale sont loin d'être uniformes : déserts de sable du Kara Kum turkmène, du Kyzyl Kum ouzbek ou du Tau Kum kazakh, déserts de sel, ou solontchak, des régions d'Ili et du Chou au Kazakhstan, de la mer d'Aral ou de la plaine de Tejen au Turkménistan, déserts de pierre de Kopet-Dag au Turkménistan ou du plateau d'Oustiourt en Ouzbékistan et au Kazakhstan, hauts plateaux désertiques du Pamir tadjik.
  La végétation habituelle des zones désertiques est composée d'herbes grasses, de buissons épineux et du ravissant Calligonum setosum aux fleurs fragiles semblables à des petites boules de duvet. Les tamaris et les saxauls, dont les racines plongent à plus de 10 m sous le sol, sont les seuls arbustes et arbres à résister aux chaleurs torrides et à la sècheresse de ces régions. Mais, chaque année, durant les quelques jours qui suivent les pluies de printemps, la végétation se réveille et les dunes de sable se couvrent de fleurs : tulipes, renoncules, rhubarbe...
  Faune désertique. Chameaux, gerboises, loups, varans, lézards, tortues, hérissons, serpents, scorpions : les zones désertiques du Kyzyl Kum sont plus peuplées qu'on ne pourrait le croire. La faune peuplant les steppes désertiques est très variée : troupeaux de gazelles et d'antilopes, ânes sauvages, loups, renards, marmottes, rongeurs et saïgas, une espèce en voie d'extinction au début du siècle, mais qui, protégée après la révolution, s'est développée de façon exponentielle. Les lézards sont nombreux dans le désert, et mesurent jusqu'à 1,50 m. Leur morsure n'est pas venimeuse, mais très douloureuse, et mieux vaut être attentif à ne pas leur marcher sur la queue lorsqu'ils sont à l'affût dans les buissons. Certains habitants n'hésitent pas à les manipuler tôt le matin, alors que la température de leur corps tient les lézards encore endormis, mais ce genre d'expérience est fortement déconseillé, le réveil pouvant être brutal.
Les serpents les plus venimeux sont les cobras Naja oxiana, qui vivent dans le désert, et les vipères Vipera lebetina, dont la taille dépasse 1,50 m. C'est au printemps qu'ils sont les plus actifs. On trouve également des boas du désert dans le Kyzyl Kum. Ils ne sont pas venimeux et mesurent rarement plus d'un mètre.

  Faune et flore des montagnes :
Les contreforts montagneux du Pamir Alaï et du Ferganski, où coulent le Syr Daria et le Zeravchan, abritent des forêts de noyers sauvages dont, dit la légende, Alexandre le Grand aurait fait rapporter des plants en Grèce. Jusqu'à 3 000 m, les massifs montagneux des Tian Shan et du Pamir sont couverts de prairies alternant avec des zones de forêts où cohabite une très grande variété d'arbres : trembles, pommiers, genévriers, mûriers, abricotiers... Les verdoyantes prairies d'altitude des Terskey Ala-Too sont les pâturages d'été des troupeaux d'ovins ou de chevaux. Au printemps, des milliers de fleurs sauvages envahissent leurs pentes : tulipes, iris, anémones, pivoines, edelweiss, etc. C'est le domaine des marmottes dorées, des sousliks, des renards, des hermines, des coqs des neiges, des perdrix.
Le ciel est dominé par les aigles, les buses, mais est aussi le domaine des alouettes ainsi que de nombreux oiseaux migrateurs tels que grues, oies et canards sauvages qui font halte près des lacs et des cours d'eau.
  Le saxaul :
Si, d'aventure, un Scythe débarquait à notre époque et cherchait à se tailler une flèche dans le bois de saxaul, comme l'avaient fait ses ancêtres pour former des armées d'archers qui terrifièrent le monde, il aurait bien du mal. Les forêts de saxauls, arbres dénués de feuilles et aux branches particulièrement souples, ont effectivement presque entièrement disparu d'Asie centrale, seule région du monde où cet arbre est répertorié. Au début du XIXe siècle, les saxauls couvraient encore une large partie des déserts. Mais, si les nomades l'exploitaient à petite échelle comme combustible, les Russes, eux, en déboisèrent des milliers d'hectares avec la même finalité, mais dans des proportions toutes autres : il s'agissait d'alimenter les locomotives lors de la construction des grandes voies ferroviaires reliant Moscou aux capitales d'Asie centrale. Les saxauls poussent sur les dunes de sable, avec des racines plongeant très profondément dans le sol et des branches pouvant atteindre 4 mètres de hauteur.

  Une faune et une flore menacées :
Les atteintes à la faune et à la flore, en Ouzbékistan comme dans l'ensemble de l'Asie centrale, affichent aussi des chiffres dramatiques.
Pour faire de la place aux champs de coton, aux raffineries, aux complexes industriels, la surface des forêts d'Asie centrale a été réduite de près de 80 %, et on ne compte plus les espèces animales disparues de la région.
La reconstruction en cours est en grande partie responsable du changement des paysages ouzbeks. Ainsi, les platanes d'Orient que l'on trouvait partout dans les villes et villages d'Ouzbékistan sont de plus en plus victimes de l'énorme chantier à ciel ouvert qu'est devenu le pays ces dernières années. Des arbres centenaires, vénérables et vénérés, qui avaient l'avantage de donner une ombre bienvenue durant les chauds mois d'été, sont coupés et remplacés par de maigres sapins importés d'Europe ou de Russie. Dans toutes les villes, on arrache les platanes, résistants et adaptés au climat et on les remplace par des sapins rachitiques, qui nécessitent énormément d'eau et qui meurent tous les ans, lorsque les grosses chaleurs arrivent. Le paysage ouzbek en est considérablement affecté, les places et allées ne sont plus protégées du soleil et la consommation d'eau, déjà problématique, ne fait que s'empirer.


FAUNE



Faune Ouzbek en Diaporama

Faune Ouzbek en Images


FLORE



Flore Ouzbek en Diaporama

Flore Ouzbek en Images




CARTES ET PLANS





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Cartes et Plans de l'Ouzbekistan en Diaporama

Cartes et Plans de l'Ouzbekistan en Images




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